mercredi 2 novembre 2022

la psychologie aux échecs

La psychologie échiquéenne porte sur plusieurs aspects très différents dont la mémoire, le calcul et des processus ayant pour objet de prendre des décisions et de mettre son adversaire en difficulté.

mémoire et calcul

La mémoire et le calcul aux échecs ont été étudiés par différents spécialistes dont le pédagogue et psychologue français Alfred Binet (1857 1911) connu notamment pour sa contribution en psychométrie.

La mémoire du joueur lui permet d'aller chercher dans ses connaissances ce qui correspond à la configuration de jeu à laquelle il se trouve confronté; il s'agira d'une situation parfaitement similaire à la situation présente ou bien d'une ou de plusieurs situations voisines; c'est à dire qui s'en approchent plus ou moins.

prise de décision

D'une manière générale, avant de jouer son demi coup, le joueur doit sélectionner plusieurs coups candidats, c'est à dire plusieurs coups qui a priori paraissent intéressants mais qui nécessitent un examen plus approfondi avant d'être joués.

mettre son adversaire en difficulté

Il s'agit de chercher à mettre son adversaire dans une position inconfortable. Cela consistera, par exemple, à diriger le jeu vers un type de jeu que l'adversaire n'aime pas et préfère éviter: il pourra s'agir d'une ouverture non appréciée ou inhabituelle ou d'opter pour un jeu ouvert alors que le joueur préfère les jeux fermés etc. 

On peut également citer comme exemple la pression psychologique particulièrement soutenue et malicieuse qui a été exercée par le jeune Américain Bobby Fischer au cours du championnat du monde de 1972 qui l'a opposé au tenant du titre le Russe Boris Spassky.

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