Allouer aux joueurs un temps donné pour mener la partie d’échecs est une très bonne chose et il est fort probable qu’on y ait pensé bien avant qu’on soit capable de mettre en place un outil de mesure fiable adapté à ce besoin spécifique.
Le matériel
En effet, il faudra attendre le XIX siècle pour la mise au point et l’emploi en compétition officielle de la pendule mécanique avec deux horloges couplées pour décompter le temps consommé par chacun des deux joueurs au fil de la partie.
Le bouton poussoir au-dessus de la pendule arrête une horloge et enclenche simultanément l’autre horloge et réciproquement.
La gestion du temps
Dès lors les joueurs durent prendre en compte le temps alloué en début de partie. Cette notion de temps était équitable mais pas pour autant évidente à faire admettre et à faire appliquer par les joueurs. Gagner à la pendule manquait de panache.
La contrainte temps nécessitait, bien évidemment, une manière de jouer adaptée.
Une bonne gestion
La gestion du temps n’est pas toujours facile car il s’agit de prendre en compte différents paramètres dont le temps total, en cours de partie le temps restant des deux joueurs et la complexité des configurations de jeu devant être analysées coup après coup par les joueurs.
La durée des parties
Il faut gérer le temps en fonction de la durée de la partie ; il paraît notamment évident que la différence entre le blitz de trois ou cinq minutes et la partie d’une heure est, d'une certaine manière, assez comparable à la différence qui existe entre le jour et la nuit.
D'ailleurs de nombreux joueurs considèrent que le blitz n'a rien à voir avec les échecs, qui sont un jeu de stratégie, ce qui n'est pas tout à fait faux.
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